Editeur : 505 Games Développeur : 505 Games Date de sortie : 25 juin 2010 Supports : PS3 / Xbox 360 Genre : Action Norme PEGI 16+ 25 juin  2010 - Geek4Life Naughty Bear Âmes sensibles s’abstenir ! Naughty Bear nous invite à prendre part à l’un des jeux les plus originaux – et cruels - de l’année sur Playstation3 et Xbox. Avec la particularité de sérieusement remodeler l’image que l’on se fait des ours en peluche… Pauvre Naughty Bear… Malgré ces tentatives, il ne parvient pas à se faire accepter par ses congénères, les ours en peluche de l’île de la Perfection. Méprisé, humilié, notre ours brun « balafré » se voit une nouvelle fois rejeté lorsqu’on lui fait comprendre qu’il n’est pas invité à l’anniversaire auquel il s’apprêtait à venir avec un cadeau. Blessé comme jamais par ce dernier affront, Naughty Bear décide de se venger. Le temps est venu pour lui de faire payer ce qu’il a enduré. Fou de rage, l’adorable petit ours se métamorphose en une redoutable machine à tuer. Et c’est là que le jeu nous fait intervenir pour accomplir – en son nom - de multiples exactions. Au programme : détériorations de mobiliers, sabotages, assassinats, voire massacres de masse ! Voilà en quelques mots le pitch de ce « charmant jeu de nounours ». Bien évidemment,  le jeu s’adresse aux 16+. Avec ses graphismes enfantins (sinon niais), le soft nous plonge dans un univers coloré qui n’a rien en envier aux « Teletubbies » ! À l’exception près que Naughty Bear s’apparente davantage à « Jason » du film Vendredi 13, plutôt qu’à « Pow » de l’illustre émission anglo-saxonne… D’autant plus lorsque notre ours tue frénétiquement ses victimes à grands coups de machette ! Concernant l’équipement, le jeu compte 30 costumes différents (avec avantages et faiblesses en fonction des missions). Quant aux armes, il y en a pour tous les goûts : hache, revolver, mines… et l’indispensable piège à ours ! Bref, notre balafré est armé jusqu’aux dents. 215 façons d'être méchant Autre élément important du gameplay : Naughty Bear peut utiliser l’environnement à son avantage. Il lui suffit de saboter un barbecue ou l’un des nombreux objets interactifs pour martyriser tout le petit monde qui l’entoure. Notez qu’il existe tout de même 215 façons d’être « méchant ». Avec différents degrés de subtilité.  De l'assassinat ciblé du maire de la ville, jusqu'à l'éradication - pure et simple - de l'ensemble des êtres vivants du niveau. À ce propos, certains « achèvements » sont spectaculaires, mêlant ambiance bon-enfant et humour noir. Résultat : on flirte souvent entre provocation et sadisme. Sur le plan du contenu, 505 Games n’a pas fait les choses à moitié. Le soft est très complet, avec trois modes en solo (tutorial, story et challenge) et quatre modes multijoueurs : Assaut, La Guerre des Flans, Gâteau en goguette et Uzinator. Jouable aussi bien en local que via Internet, le titre dispose d’une durée de vie très correcte. Reste que son gameplay outrancier  n’empêche pas que Naughty Bear s’avère répétitif à la longue. Certes l’objectif premier est de faire le meilleur score en alternant les missions et les défis (dont celui de ne taper sur aucun ennemi !), mais passer les premières heures, l’esprit novateur retombe tel un soufflet. Et ce n’est pas la technique qui vient à la rescousse. Vu que le jeu est constamment victime de bugs de caméra. Laquelle est toujours mal placée, au point de sérieusement nuire au plaisir de l’aventure. Et si, par malheur, on échoue… c'est la catastrophe ! On recommence illico le niveau depuis le début étant donné que le soft ne dispose d'aucun checkpoint. Gageons que les amateurs de jeux violents et provocateurs passeront outre. Les autres joueurs lui reprocheront bon nombre de défauts.  Fait certain, tous percevront  différemment les ours en peluche après avoir joué à Naughty Bear.                         Geek4life   Reposant sur un design volontairement simpliste, Naughty Bear nous immerge instantanément dans un univers enfantin. Les personnages (nounours) sont plutôt bien modélisés en 3D et les animations relativement soignées. Malgré tout, de gros problèmes de caméra gâchent l'expérience. Au point de fréquemment nous faire échouer une mission. C’est d’autant plus dommage qu’il n’y a pas de checkpoint Bête et méchant, original sur le fond comme sur la forme, Naughty Bear se prend très facilement en main, via des commandes ergonomiques. En revanche,  la difficulté du jeu est assez corsée et que ce dernier vise – et pour cause - le public des 16+. Les mécanismes de jeu sont plutôt intéressants, mais on tourne rapidement un peu en rond. Les musiques enfantines collent à l’action et les hurlements des victimes rythment la progression. Cohérent, mais rien d’extraordinaire. Avec trois modes de jeu en solo et quatre en multijoueurs, Naughty Bear dispose d'une durée de vie correcte. D’autant plus si vous cherchez à effectuer l'ensemble des 215 façons d’être « méchant ». Malgré son vaste contenu, le gameplay s'avère vite répétitif. Sous son allure « bon enfant », Naughty Bear cache un contenu ultra-violent qui cible clairement le public des 16+. Ici, pas de sang, mais pas moins de 215 façons de zigouiller vos ennemis. Si techniquement, on est loin du sans-faute (voir les problèmes de caméra), le jeu de 505 Games dispose cependant de nombreux modes de jeu (en solo et multijoueurs). Tomberez-vous sous le charme de cet affreux nounours ? Sous son allure « bon enfant », Naughty Bear cache un contenu ultra-violent qui cible clairement le public des 16+. Ici, pas de sang, mais pas moins de 215 façons de zigouiller vos ennemis.              Geek4Life Pourquoi faut-il l’acheter ? + 215 façon d’être méchant + Le gameplay provocateur + Les divers modes de jeu + Jouer en ligne