Editeur : Ubisoft Développeur : Ubisoft Date de sortie : 4 mars 2010 Support : PC Genre : Simulation Norme PEGI 12+ 15 juin  2010 - Geek4Life Silent Hunter 5 : Battle of the Atlantic Changement de cap pour le plus célèbre simulateur de sous-marin. Avec « Silent Hunter 5 : Battle of the Atlantic », Ubisoft révolutionne la saga, via une approche nettement plus orienté grand public. Une bonne initiative pour les néophytes, mais les fans ne risquent-ils pas de quitter le navire ? Appréciée dès ses débuts sur PC, la série Silent Hunter a gagné ses galons en nous impressionnant davantage à chaque nouvel  épisode. Fort de son gameplay captivant, de graphismes ultra-détaillés (surtout depuis le troisième opus) et d’une mise en scène spectaculaire, la série est aujourd’hui un passage obligé pour tous les passionnés de simulation. Il est vrai que les développeurs sont particulièrement doués pour nous immerger efficacement au cœur de reconstitutions – crédibles - de batailles navales (et sous-marines) de la Seconde Guerre mondiale.  Si les deux premiers opus ont assez mal vieillis, les derniers épisodes restent des « valeurs sûres » si bien qu’on ne s’étonne pas que la série domine le secteur des simulations navales sur PC, loin devant la concurrence. Mais voilà, l’année 2010 semble marquer un sérieux tournant. Car après l’excellent « Silent Hunter 4 : Wolves of the Pacific », Ubisoft entame nombre de changements avec ce cinquième opus. À commencer par l’obligation, à l’instar de tous les nouveaux jeux PC, d’une connexion Internet permanente. Faute de quoi, le soft s’arrête instantanément… Important à savoir : au moment du lancement, le jeu était fréquemment bugé en raison de conflits avec les DRM. Espérons qu’Ubisoft nous propose rapidement des patchs. Parmi les nouveautés : le jeu permet - pour la première fois - de se déplacer en vue subjective dans les sous-marins et de communiquer avec l’équipage (là aussi nous avons constaté des bugs de collision lors des déplacements). Par ailleurs, le gameplay et l’interface ont entièrement été remaniés. Le jeu cible clairement désormais les néophytes, via des commandes simplifiées et une interaction amoindrie. Notamment, lors des affrontements via l’utilisation de la pièce d’artillerie présente sur le pont. On regrette de ne plus pouvoir faire feu soi-même. Pour le coup, il n’est possible que de l’ordonner aux hommes d’équipage. Ce qui est nettement moins jouissif… Naturellement, on retrouve la gestion des torpilles et de leurs tubes de lancement. Et l’affichage d’une petite fenêtre (déjà présente depuis Silent Hunter III) qui permet de suivre le déplacement de la torpille vers son objectif… Une brèche dans la coque ? Pour ce qui concerne la technique, le jeu s’en sort plutôt bien, via des graphismes légèrement supérieurs à ceux de l’épisode précédent. La mer a également bien progressé sur le plan de sa modélisation. À l’inverse, les combats sont moins épiques et les dommages en 3D moins spectaculaires. Nous avons été d’emblée étonnés, alors que nous venions de toucher un navire marchand, de ne pas voir de trous dans la coque (à l’image de Silent Hunter 4). Plus gênant : certaines explosions sont vraiment « légères ». A vouloir séduire un plus large public, Ubisoft prend le risque de perdre des fidèles. Reste que ce nouvel épisode a le mérite de renouveler les rouages de la série en nous immergeant au sein des grandes batailles navales des années 39-45. Jouable en mode campagne, missions uniques ou multijoueurs (jusqu’à 8 en ligne), « Silent Hunter 5 : Battle of the Atlantic » reste un indispensable. Mieux vaut, cependant, connaitre ces changements de cap avant de passer à la caisse. Au final, nous serions tentés de le recommander aux seuls néophytes. Car les amateurs de simulation lui préfèreront certainement son prédécesseur.                         Geek4life   Le fait de pouvoir évoluer en 3D à l’intérieur du sous-marin fait son petit effet. Concernant la modélisation de la mer « Silent Hunter 5 : Battle of the Atlantic » a encore bien progressé. En revanche, certaines explosions manquent de réalisme et nous avons regretté de ne pas voir l’impact des dommages sur les bâtiments. L’option est bien présente, mais le rendu est moins bon que dans le précédent  opus. En dépit des simplifications apportées aux commandes et à la gestion, le jeu d’Ubisoft reste une simulation. Reste que les néophytes chercheront en vain le tutoriel et que les « anciens » risquent de ne pas cautionner ces changements. On retrouve une bande-son très efficace, via des bruitages très immersifs, des voix (allemandes) crédibles et des musiques parfaitement adaptées à l’ambiance épique. Bref, pas de mauvaise surprise sur ce plan… Entre la campagne solo, les missions uniques et l’option multijoueurs (jouable jusqu’à huit, « Silent Hunter 5 : Battle of the Atlantic » la durée de vie est très correcte. En revanche, il n’y a plus d’éditeur de cartes et vous êtes obligé de disposer d’une connexion Internet permanente pour que le jeu fonctionne. Silent Hunter 5 : Battle of the Atlantic ne parvient pas à détrôner son prédécesseur. Entre l’obligation de disposer – en permanence – d’une connexion Internet, les nombreux bugs au moment du lancement et une simplification prononcée, ce nouvel épisode ne fera pas l’unanimité. Malgré tout, les néophytes y trouveront une bonne occasion de découvrir la série. Avec en prime le fait de pouvoir évoluer en 3D à bords des sous-marins. “Les néophytes y trouveront une bonne occasion de découvrir la série. Avec en prime le fait de pouvoir évoluer en 3D à bords des sous-marins.”              Geek4Life Pourquoi faut-il l’acheter ? +  Le gameplay simplifié + Les graphismes + Jouer à 8 en ligne + La campagne