Editeur : Microsoft Développeur : Remedy Date de sortie : 14 mai 2010 Support : Xbox 360 Genre : Action Norme PEGI 16+ 3 juin  2010 - Geek4Life Alan Wake Alan Wake sort enfin de l'ombre ! Disponible en exclusivité sur Xbox 360, après l'annulation de la version PC, le soft crée l'évènement. Savant mélange entre action et thriller, Alan Wake nous immerge dans une aventure digne d'un roman de Sephen King... Réalisé par Remedy et édité par Microsoft, « Alan Wake » fait partie des jeux incontournables de l'année 2010. Il faut dire qu'après cinq ans de développement et une belle campagne de communication (massivement relayée par un puissant buzz), peu de joueurs n'ont jamais entendu parler d'Alan Wake. Et ce, d'autant plus que le studio Remedy a diffusé d'impressionnants visuels, dès l'officialisation du développement en 2005. Autre point fort : le projet est dirigé par les pères de l'illustre « Max Payne ». Un gage de qualité évident ! Mais après cinq ans d'attente, depuis le 14 mai 2010, le jeu est enfin disponible ! En revanche, seuls les possesseurs de Xbox 360 peuvent en profiter. Car, à quelques mois de la sortie, Remedy et Microsoft ont annoncé que la version PC était tout bonnement annulée. Un coup dur pour les joueurs qui l'attendaient sur ce support. Mais il semblerait que cette décision soit stratégique pour Microsoft, afin de renforcer son catalogue de titres exclusifs sur Xbox 360. Une fois le DVD inséré dans la console, l'aventure débute par une cinématique des plus originale. Alan Wake (le héros) s'est assoupi et cauchemarde. Dans son mauvais rêve, il fait nuit et il vient d'avoir un accident de voiture. À peine est-il remis du choc, qu'un être fantomatique muni d'une hache le poursuit. Son seul échappatoire semble être le phare qui se situe en contrebas de la route sinueuse où a eu lieu d'accident... Commence alors tout un périple entre zones d'ombres et de lumière. Car étrangement, la créature semble craindre toutes sources de luminosité. Concrètement, cette première phase de jeu fait figure de tutoriel. À l'instar de « Max Payne », le jeu de Remedy se prend très facilement en main. Les commandes sont intuitives et l'on apprend rapidement à esquiver les attaques, braquer la lampe torche sur les créatures hostiles et à faire feu (avec un revolver dans un premier temps). Après quoi, notre héros se réveille brusquement sur un bateau qui le conduit sur l'île de Bright Falls. Contrairement au cauchemar, il fait jour et tout va pour le mieux. Alan est en compagnie de sa femme Alice et s'appète à accoster sur son lieu de vacances. Lors d'une séance photo sur le pont du rafiot, on apprend que le couple vient passer quelques jours au calme dans une charmante maison de la région et qu'Alan Wake est un célèbre romancier actuellement en perte d'inspiration. Après un petit détour par le centre- ville - où Alan rencontre quelques-uns de ses fans-, le couple se rend à la maison de location au bord de l'eau. Une fois sur place, votre première mission consistera à remettre le courant en localisant le générateur. Une fois la maison éclairée, commence alors la découverte des lieux. Mais tout va rapidement basculer le premier soir, après une dispute entre Alice et Alan au sujet d'une éventuelle thérapie afin qu'Alan retrouve sa « plume ». Fou de rage, notre héros quitte la maison dans la nuit pour s'isoler. Mais à peine s'est-il éloigné de la demeure, qu'Alice pousse des cris de terreur. Le héros s'empresse de revenir sur ses pas, mais en se rapprochant de la maison, la réalité se déforme et une nouvelle vision cauchemardesque apparaît...  Un étrange manuscrit... De nouveau confronté à des hordes de créatures hostiles, évoluant exclusivement dans la pénombre, Alan doit - sans cesse - utiliser sa lampe-torche (et diverses sources de lumière) afin de repousser ses assaillants. Heureusement, tout au long de la progression, vous récupérez en chemin un révolver, un pistolet d'alarme (qui projette des fusées éclairantes) et même un fusil de chasse. Bref, amplement de quoi se défendre ! Cette seconde phase de jeu – totalement surréaliste - nous immerge dans un bois montagneux, à proximité d'une station-service. Alan doit s'y rendre et donc crapahuter de nuit, en faisant face à ces redoutables entités. Au fil des confrontations, il doit utiliser un bon paquet de munitions et affronter – entre autres - une créature capable de se déplacer à une vitesse prodigieuse ! Visuellement, le rendu est excellent. Quant à l'ambiance, ce passage devrait vous donner la chair de poule... En parallèle à ces phases d'action (plutôt musclées), notre héros collecte des pages d'un étrange manuscrit. Ce qui est très troublant, car il semblerait qu'il ait été rédigé par Alan. Mais ce denier n'en garde aucun souvenir ! Plus inquiétant : le texte semble  coïncider avec tout ce qui lui arrive. Comme si les morts inscrits sur la page devenaient réalité. Après quelques rebondissements - que nous vous laissons découvrir, - Alan arrive enfin à la station-service (abondamment éclairée). Là, nouveau coup de théâtre ! En téléphonant à la police pour avoir de l'aide, notre héros découvre qu'il a, peut-être, un plus gros problème... Il n'arrive plus à différencier ses rêves de la réalité. Une fois sur place, l'officier lui apprend que l'île n'en est pas une. Plus fort encore : lorsque le policier le conduit sur les lieux où Alice a – soi-disant disparue -,  la fameuse maison ne semble jamais avoir existée ! Bref, on baigne dans un scénario, certes captivant, mais à mi-chemin entre les meilleurs romans de Stephen King et la série « Lost ». Avec une durée de vie dépassant la dizaine d'heures, Alan Wake joue avec nos émotions en multipliant les retournements de situation et la confusion ambiante. Notez que tous les événements cités précédemment correspondent au tout début du jeu. Vous n'est donc pas au bout de vos surprises ! Original : le jeu s'apparente fortement à une série télévisée sur le plan de sa construction. Avec une progression divisée en chapitres et un résumé au début de chaque nouvelle partie. À ce propos, le soft est entièrement localisé en français et l'interprétation des comédiens est plutôt réussie. Tout comme les musiques et bruitages en totale adéquation avec l'atmosphère oppressante. Toujours concernant la réalisation, le fait qu'Alan Wake soit en chantier depuis 2005 aurait pu être un sérieux problème au niveau du rendu visuel. Et ce d'autant plus étant donné les nets progrès réalisés chaque année, avec l'évolution de la technologie et l'arrivée de nouveaux moteurs et cartes graphiques. Rassurez-vous : le jeu tient toutes ses promesses ! Dès la cinématique d'introduction, Alan Wake nous bluffe par un rendu visuel spectaculaire. Les environnements sont finement modélisés en 3D et agrémentés d'un jeu de lumière très réaliste. On retrouve même avec exactitude la qualité des premières captures d'écran officielles (qui étaient – rappelons-le - fortes alléchantes !). L'ambiance est, elle aussi, extrêmement travaillée avec un bon dosage entre action et phases plus paisibles. À ce propos, sachez que l'aventure se déroule essentiellement de nuit, avec une mise en scène efficace. Au point que le jeu nous donne fréquemment des frissons ! Il faut dire qu'à force de se faire courser dans l'obscurité par des êtres possédés - munis de haches et de serpes - on retrouve vite de petites montées de stress, bien connues des joueurs de Silent Hill (Konami) et Resident Evil (Capcom). Au final, Alan Wake est un jeu original à la réalisation fort convaincante. Notez toutefois que ce n'est pas un sans faute. Certaines textures manquent cruellement de précision et la synchronisation labiale n'est pas toujours au top. Malgré tout, dans l'ensemble le jeu est très esthétique et démontre une nouvelle fois le fort potentiel de la Xbox 360. Doté d'un gameplay singulier et d'un scénario captivant, Alan Wake est un excellent titre du catalogue exclusif de la Xbox 360. A découvrir d'urgence pour les 16 ans et plus...                                  Geek4Life   D'un point de vue technique, le jeu de Remedy impressionne dès l'introduction. Les environnements sont très immersifs, les personnages détaillés et l'ambiance cultivée à merveille. Seul bémol : certaines textures sont tout bonnement hideuses. Heureusement, on passe facilement outre. Le côté esthétique a visiblement primé sur l'envie de prouesses et Alan Wake s'impose parmi les plus beaux jeux de la console de Microsoft.  Très simple à prendre en main, le soft se dompte en quelques instants. À l'instar de « Doom3», la lampe-torche est au centre du gameplay. On apprécie également l'armement, dont le fusil de chasse et les fusées éclairantes (extrêmement bien modélisées !). Quant au scénario, il nous insite constamment à poursuivre l'aventure (à l'instar d'une série TV). Et ce, malgré des mécanismes de jeu assez répétitifs. Comme à l'époque de « Max Payne », l'équipe de Remedy parvient à titiller sans cesse notre curiosité. Résultat : on enchaîne chapitre sur chapitre. Entièrement localisé en français, Alan Wake bénéficie d'une excellente bande-son. Le jeu des comédiens tient parfaitement la route, tout comme les bruitages. Concernant les musiques, les thèmes font mouche et participent efficacement à cultiver l'ambiance si singulière du jeu. Du très bon. Seul petit reproche : la synchronisation labiale (VF) n'est pas toujours optimale. Mais c'est un détail... Si le gameplay est assez répétitif, Remedy contrebalance ce point faible par un scénario béton qui parvient à nous captiver tout au long de l'aventure. Sans temps mort ! Découpé en chapitres - façon série télé -, Alan Wake nous tient en haleine plus d'une dizaine d'heures. Plutôt honorable pour ce type de jeu. Après cinq ans d'attente, Alan Wake est enfin disponible en exclusivité sur Xbox 360. L'occasion de retrouver tout le savoir-faire du studio Remedy (les pères de Max Payne), dans une aventure qui joue littéralement avec nos nerfs et nos peurs les plus primaires ! Évoluant dans la pénombre, le héros doit sans cesse générer des sources de lumière pour repousser – tant bien que mal – des hordes de créatures fantomatiques. Projecteur, lampadaire et fusées éclairantes seront vos meilleurs alliés dans cette expérience hors du commun. Un des jeux les plus marquants de l'année 2010. “Projecteur, lampadaire et fusées éclairantes seront vos meilleurs alliés dans cette expérience hors du commun. Un des jeux les plus marquants de l'année 2010.”              Geek4Life Pourquoi faut-il l’acheter ? + Le scénario + Le gameplay + L’ambiance + Les graphismes