Editeur : Electronic Arts Développeurs : Dice Date de sortie : 24 mars 2006  Supports : PC / PS3 / Xbox 360 Genre : FPS / RPG Norme PEGI 16+ 26 avril 2010 - Geek4Life Elder Scrolls IV : Oblivion Plus beau et plus séduisant que Morrowind, Oblivion reste sans conteste une référence du genre sur PC et consoles. Les connaisseurs le savent, Berthesda est particulièrement doué pour adapter les jeux de rôles « papier » en jeux vidéo. Quatre ans après l'excellent Elder Scrolls III Morrowind  (sorti en 2002 sur PC et Xbox), le studio nous a offert, en 2006, une suite encore plus palpitante : Oblivion. Reprenant les bases du troisième opus, le jeu mélange ingénieusement FPS médiéval et jeux de rôle à la troisième personne. Très immersif, tant sur le plan graphique, que par son univers foisonnant de vie agrémentant d'un système météo en temps réel. On se laisse prendre au jeu dès l'introduction. Une fois passé les premiers instants consacré à la création de votre avatar (via un éditeur de personnage aussi simple que complet), vous débutez l'aventure en prison ! De toute évidence, il s'agit d'un clin d'œil à Morrowind. De votre geôle du château de Tamriel, vous entendez approcher un groupe de gardes. Parmi eux se tient l'Empereur Septim. Le groupe entre précipitamment dans votre cellule et actionne un mécanisme pour accéder à un passage secret. Négligeant le motif de votre présence en ces lieux, les gardes d'élite (les Lames) vous laissent les suivre dans le sous-terrain. Commence alors l'exploration ! Passé quelques mètres, le groupe vous distance et vous vous retrouvez seul. L'occasion idéale pour vous enseigner les bases : déplacement, récupération et utilisation de l'équipement et vous familiariser avec le système de combat et de magie. Au cours de ce tutoriel, vous affrontez une horde de rats et des gobelins. Avant de retomber nez à nez avec le petit groupe escortant l'Empereur. Malgré ce coup de chance, vous voilà pris dans un guet-apens ! Des hommes en armes foncent sur vous et le groupe. Et l'un d'eux terrasse Septim. Malheureusement pour lui, cette portion du château sera son tombeau. Par chance, juste avant de mourir, l'Empereur vous a confié un précieux artefact : l'amulette des Rois. Et vous à demandé de partir à la recherche de son fis illégitime. Le royaume aura tout de même un successeur. C'est sur cette base scénaristique que débute Oblivion. Refermez les portes ! Passé l'introduction très dirigiste, vous vous retrouvez enfin libre dans l'immensité du royaume. Immergé dans un univers médiéval fantastique en 3D que vous pouvez explorer à votre guise, aussi bien à pied qu'à cheval. Précisons, toutefois, que la superficie de la zone ouverte est inférieure à celle de l'île de Morrowind. Rien à voir avec « The Elder Scrolls II : Daggerfall » qui offrait plus 100 000 km² ! L'aire de jeu est tout de même vaste. Et l'utilisation de téléporteurs et de monture facilite vos déplacements. L'exploration de la capitale de Tamriel (riche en activités et commerces), des nombreuses villes et villages occupe un bon moment. Chaque lieu dispose d'une originalité architecturale. Côté gameplay, on retrouve une grande partie des mécanismes de Morrowind. Plus vous pratiquez une activité, meilleur vous serez dans ce domaine. Maniement des armes, commerce, magie... difficile de s'ennuyer. S'ajoute à cela d'innombrables quêtes (principales et annexes). De quoi passer des heures devant l'écran. Sans temps mort ! Si vous décidez de suivre la quête principale, préparez-vous à combattre les forces du mal en refermant - une à une - les portes d'Oblivion qui menacent le royaume. À moins que vous ne préfériez rejoindre la guilde des voleurs ou des assassins pour servir vos intérêts personnels... Entre le commerce, l'exploration, l'évolution de votre avatar et les nombreux rebondissements scénaristiques, ce quantième opus fait partie des indispensables. Seul regret : les développeurs ont pris le parti de faire évoluer le bestiaire et vos adversaires en parallèle à votre progression. Résultat : les combats sont toujours calibrés. Franchement dommage. Cela mis à part, nous vous recommandons vivement d'acquérir l'édition « Game Of The Year » incluant les deux addons « The Elder Scrolls IV Oblivion : Knights Of The Nine » et « The Elder Scrolls IV Oblivion : The Shivering Isles ».                                      Geek4life   Si en 2006 il était difficile d'activer toutes les options graphiques. Aujourd'hui, malgré le poids des années, Oblivion est toujours aussi esthétique. Notez cependant quelques textures sommaires et des temps de chargement sur Xbox 360, ainsi que de légers ralentissements sur PS3. Mais dans tous les cas c'est l'émerveillement. Ultra-riche tout en restant abordable, Oblivion demeure la nouvelle référence du genre. La prise en main est très instinctive et le gameplay efficace. Regorgeant de quêtes variées, le jeu a séduit – et pour cause ! - un très large public. Comme son prédécesseur, Elder Scrolls IV bénéficie d'une excellente bande-son. Les musiques sont envoutantes et les bruitages immersifs. Notez les dialogues (doublés !) à choix multiples. Même si le nombre d'acteurs se révèle fort limité. La quête principale se boucle en une vingtaine d'heures en ligne droite. C'est peu, mais c'est sans compter le nombre d'occupations proposées et les quêtes annexes. Oblivion est un excellent investissement. Berthesda enfonce le clou. Plus beau et dynamique que Morrowind, Oblivion est la référence du genre sur PC et consoles. Un des rares jeux que vous pouvez acheter les yeux fermés ! Nul doute qu'il vous marquera tant son univers est riche et captivant. Un Hit. Plus beau et dynamique que Morrowind, Oblivion est la référence du genre sur PC et consoles.”                                          Geek4Life Pourquoi faut-il l’acheter ? + L’ambiance “Elder Scrolls” + Le gameplay + Les graphismes + L’éditeur de personnages